dimanche 2 mars 2008

Le retour


La nuit n’a pas été bien longue. Réveil à 4h30 et départ à 5h 30. Le trajet de la villa à Malaga s’effectue facilement. À cette heure matinale, il n’y a pas de circulation. Des cliquetis insolites se font entendre dans le tableau de bord. Et si on tombait en panne sur l’autoroute à 5 h 45 (sans téléphone cellulaire) !!! Inquiétude de courte durée puisque le tout s’est réglé dès qu’on a mis le régulateur de vitesse à 120 km/h … vitesse autorisée sur les autoroutes.

À l’aéroport de Malaga, nous avons rencontré une représentante de la compagnie Hertz qui a rédigé un rapport d’accident pour les dommages occasionnés à l’automobile. Hertz évalue immédiatement le coût de la réparation à 200 euros et prélève immédiatement le montant sur la carte bancaire. Même si Visa avait fourni un numéro de dossier pour la réclamation, ça ne les concerne pas. À nous de faire une demande de remboursement. Ça nous semble peu cher par rapport à ce que coûte une réparation du genre au Québec.

Tel que prévu, l’avion a décollé de Malaga à 10 h et nous avons atterri à Roissy-Charles-de-Gaule à 12 h 30. Le départ de CDG vers Montréal était prévu pour 16 h 15 mais nous avons décollé à 17 h 10 à cause de problèmes techniques. Beau vol sans histoire mais fatiguant comme en témoigne notre dernière photo prise à CDG.

Ce fut un excellent voyage.

Merci à Daniel pour les informations sur Marrakech. Daniel, quelle température fait-il aux Émirats arabes unis pendant l’hiver ??

Étonnement : de retour à la maison, nous constatons que 2314 pages ont été lues par 137 visiteurs qui ont fréquenté le site 550 fois. C’est intimidant et stimulant. Merci d’avoir lu nos chroniques et d’avoir fait des commentaires fort appréciés.

La p’tite vie de Chico-Chico


Nous n’avons pas vu Chico-Chico lors de notre départ matinal. Nous lui avons laissé des provisions pour une journée ou deux à condition que ses congénères ne profitent pas de notre absence pour s'empiffrer eux aussi (ils sont nombreux à rôder dans le coin). Nous espérons que les prochains locataires poursuivront notre œuvre pour chats itinérants. Dans le cas contraire, il aura profité de chaleur humaine pendant quelques jours. Sniff ! Sniff !

Hasta luego Chico-Chico.

Pedro y Gisela

samedi 1 mars 2008

La dernière

C’est notre dernière journée en Espagne. Nous en profitons pour déjeuner sur la terrasse au soleil. Puis, nous donnons un coup de balai et prenons un apéro, nous nous remémorons les bons moments et prenons un apéro, nous anticipons notre retour au froid et … prenons un apéro. Il était plus que temps de préparer notre dernier dîner et prendre … une tisane !!

L’après-midi s’est étiré doucement tout en préparant notre retour. Quel temps fait-il au Québec ? Christiane a hâte de revoir Ron, Mitchell et Jordan. La señora Castillo est venue nous rencontrer cet après-midi pour nous saluer et nous souhaiter un bon retour. Elle réitère son offre de réduction pour une prochaine visite !

Dernier souper à la villa. Derniers vins espagnols régionaux. Derniers larmoiements.

Demain matin, réveil à 4 h 30, départ à 5 h 30, rencontre avec un représentant de Hertz à 7 h, enregistrement pour les vols vers 7 h 30 et arrivée à Montréal vers 18 h (décalage horaire de 6 h). Un voyage de près de 20 heures. On récupérera rapidement en nous souvenant des jours heureux que nous avons vécus en Andalousie.

La question : Y retournerez-vous l’année prochaine ? À suivre … l’année prochaine.

En passant, comment est la température à Marrakech l’hiver ?

vendredi 29 février 2008

Sierra de la Contraviesa

Pour cette dernière journée d’activité (demain nous ferons le ménage et bouclerons les valises), nous sommes d’abord allés à Almuñecar puisque c’était jour de marché. Près d’une centaine de marchands ambulants viennent offrir leur marchandise au bon peuple de la ville. Il y a foule. On trouve de tout : des vêtements, des CD, des vêtements, des jouets, des vêtements, des vêtements pour hommes, des vêtements pour dames, des vêtements pour enfants, des friandises et quelques autres vêtements ade saison ou hors-saison. Un marché peu intéressant et peu coloré par rapport à ceux que nous avons fréquentés en Provence, par exemple.

Ensuite, nous nous sommes rendus à Albuñol et avons entrepris une randonnée de 150 km dans les montagnes de la Sierra de la Contraviesa. Bien entendu, la presque totalité des amandiers n’étaient plus en fleurs mais le spectacle qui s’offrait à nos yeux était encore grandiose : les tons de vert rivalisaient les uns avec les autres. De plus, les nuages étaient de nouveau au rendez-vous, comme la première fois où nous y sommes allés, ce qui conférait un aspect mystérieux à ce décor déjà féérique. Nous avons de nouveau rencontré des mules labourant des champs en pente et des bergers faisant paître moutons et chèvres. Les chênes-liège ont captivé l’attention de Christiane qui comptait le nombre de bouteilles de vin qu’un arbre pouvait boucher !!!

La p’tite vie à la villa

Comme on pouvait s’y attendre, un technicien était sur place vers 8 h 30 pour réparer le chauffe-eau. Ses efforts furent vains et son verdict catégorique : il faut remplacer ce vieil appareil par un neuf ou remplacer une bonne partie des pièces défectueuses. La première solution a été retenue et à notre retour, l’eau chaude coulait à flot !

jeudi 28 février 2008

La Zarzuela


Avant même que nous arrivions en Espagne, Gisèle avait exprimé clairement, très clairement, très très clairement qu’on ne pouvait venir en Espagne sans manger, au moins une fois, une zarzuela. Le problème est que ce ne sont pas tous les restaurants qui inscrivent la zarzuela à leur menu. Heureusement, à Almuñecar, Gisèle a enfin trouvé un restaurant qui offrait la chose tant désirée.


Malgré que le 28 février soit un jour férié (Autonomie de l’Andalousie), le restaurant Mesón Francisco II était ouvert dès 13 h et acceptait de préparer une zarzuela pour deux personnes et de nous servir sur la terrasse. Cette zarzuela a été préparée avec soin par un chef compétent. Il s’agit d’un plat qui regroupe des moules, des clovisses, du calmar, du crabe, des crevettes, de l’espadon et de la daurade, le tout cuit dans une sauce tomate aromatisée à l’ail et au paprika. Gisèle et Christiane ont adoré ce mets typiquement espagnol arrosé d’un excellent vin blanc bien frais.


J’ai accompagné mes deux acolytes d’un cocktail de crevettes aux fruits et à la mayonnaise suivi d’une escalope de porc à l’aïoli. Ce repas est peut-être moins spectaculaire que la fameuse zarzuela mais ce fut un véritable délice. En finale, un flan panaché accompagné d’un vin doux de Malaga nous a laissé un souvenir bien doux.

Retour à la villa 3 heures plus tard. Rédaction du blogue, mots croisés, lecture et farniente ont occupé la fin de notre journée.

La p’tite vie à la villa

À la première heure ce matin, Francesco, le beau-frère du propriétaire installait de nouvelles bombonnes de gaz butane. Il faut dire que le chauffe-eau et la laveuse à vêtements sont à l’extérieur de la maison, donc accessibles en tout temps par les personnes autorisées. Surprise ! Le chauffe-eau à eau chaude instantanée ne fonctionne toujours pas (par chance, les éléments de la cuisinière refournissent la petite flamme bleue tant appréciée à l’heure des repas). Francesco démonte une partie de l’appareil qui refuse toujours de démarrer. Il promet de trouver une compagnie qui corrigera la situation avant la fin de l’après-midi. Mais c’est jour de congé aujourd’hui.

Nous avons reçu un message du Señor Castillo qui nous remercie de notre patience face aux événements qui ont assombri parfois notre séjour (tas de terre à l’entrée, bris d’auto, démarches auprès de Visa et de Hertz, absence d’eau chaude deux fois, auvent défectueux …). Ce mot est accompagné d’une offre de rabais pour un futur séjour.

Malgré ces contretemps, nous recommanderons cette villa à quiconque voudrait profiter d’un endroit exceptionnel. Nous considérons que les problèmes rencontrés étaient exceptionnels et hors du contrôle immédiat du propriétaire. Les efforts déployés pour corriger les situations désagréables démontrent le respect qu’il a pour ses clients.

mercredi 27 février 2008

De Séville à la Villa via Osuna


N’ayant pas été séduits par Ronda lors de notre bref, pluvieux et frisquet passage il y a 10 jours, nous décidons de prendre l’autoroute pour revenir à la villa et d’arrêter à Osuna, à environ 90 kilomètres de Séville. Osuna est une élégante petite ville andalouse qui possède, sur la colline qui la domine, un bel ensemble monumental, légué par son passé de ville ducale. Visite sommaire des monuments, promenade dans le centre-ville et excellent dîner dans une taberna qui ne payait pas de mine au premier abord. Retour sans histoire sur de belles autoroutes aux paysages variés et prenants.

La p’tite vie à la villa

À notre arrivée, nous constatons, encore une fois, que les réservoirs de butane sont vides : pas d’eau chaude, pas de cuisinière. Heureusement, la bière est restée fraîche et, sur la terrasse dominant la Méditerranée sous un soleil radieux, on maugrée contre le triste sort qui s’acharne sur nous.

Et il y a ChicoChico qui semble s’être inscrit au BF (Bien-être Félin). Il est évident que, pendant notre absence, il n’a pas mis la patte sur une souris ou un mulot. Il est affamé ! Il est assoiffé ! Il a attendu notre retour. Nous sommes en train de le rendre dépendant (ça prend si peu de temps).

Pas sûr que la SPCA serait fière de nous !

mardi 26 février 2008

Séville


Après le petit déjeuner dans la salle arabe, nous allons faire des photos des murailles de la Juderia et de la Puerta Almodóvar qui donne sur le quartier de la Juderia à deux pas de notre hôtel. Du haut de son socle, Sénèque surveille la scène. En empruntant la petite rue Judios, nous allons visiter l’une des rares synagogues médiévales subsistant en Europe. Puis, c’est le départ vers Séville via l’autoroute : paysages fantastiques de collines se chevauchant les unes les autres mêlant les ocres et les verts.

À Séville, fort une fois de plus de l’expérience récente, nous laissons l’auto au parking souterrain et gagnons notre hôtel par les rues et ruelles animées. Puis, on fait une longue promenade vers le quartier Santa Cruz, franchissons la Quadalquivir par le Puente San Telmo, longeons la rivière pour apercevoir Séville de la rive gauche, revenons par le Puente Isabel II. Promenade un peu décevante car le coup d’œil sur Séville n’est pas à la hauteur de nos attentes. Pendant que Gisèle va visiter l’Hospital de la Caridad, Christiane et moi visitons la cathédrale. Visites intéressées et intéressantes dans les deux cas.


À 19 h, nous nous rendons au Centre culturel pour assister à un spectacle de flamenco. Le spectacle démarre un peu lentement : le guitariste n’est pas très fougueux, le chanteur n’a pas l’intensité de celui de la Plaza San Nicholas à Grenade; par contre, la danseuse de flamenco brille dès son entrée. Après quelque temps, elle envoûte ses compagnons et nous assistons à un spectacle de belle qualité.


À la sortie du spectacle du Centre culturel, sur une petite place, nous entendons une guitare et des chants andalous. Dans un mini-restaurant avec terrasse, le serveur et ses amis jouent de la guitare et chantent des complaintes d’amour en attendant les clients. Nous nous attablons sur la terrasse et profitons de ce spectacle improvisé authentique. Entre deux chansons, le serveur prend notre commande, continue à chanter et nous sert avec gentillesse et bonhomie. Le meilleur spectacle de notre séjour en Espagne. Et ils sont ravis que nous les photographions et filmions.

lundi 25 février 2008

Cordoue


Le premier départ était prévu à 6 h 30 puis il a été reporté à 7 h et a finalement eu lieu à 7 h 30 !! Nous sommes passés par Malaga et avons emprunté l’autoroute (intermittente) E-45 jusqu’à Cordoue où nous sommes arrivés vers 10 h 30. Forts de notre expérience antérieure, nous nous sommes immédiatement dirigés vers le stationnement du Paseo de la Victoria et avons joint notre hôtel par les ruelles qui m’étaient devenues familières.

Première visite : la mosquée-cathédrale. Encore et toujours aussi majestueuse. À la sortie, nous avons pique-niqué dans l’orangeraie sous un soleil radieux. En après-midi, ce fut l’errance dans les rues de la vieille ville. Nous nous sommes rendus à la Synagogue mais, malheureusement, elle était fermée en ce lundi. Puis, en passant par le pont romain, nous nous sommes dirigés vers la Plaza del Proto décrite par Cerventes. À l’ombre des tilleuls, nous avons pris l’apéro au Caffe Museo del tapas y del Vino. Christiane a enregistré un clip pour ses amis du bureau !!

De retour vers la cathédrale et près de l’hôtel, nous avons soupé dans un resto exclusivement fréquenté par des Espagnols et avons dégusté un excellent repas accompagné, comme il se doit, d’un Faustino VII de bonne qualité. Merci Christiane !

Retour à l’hôtel et dodo bienvenu. (ChicoChico doit se demander pourquoi il n’y a personne pour lui donner à manger ce soir. Un petit mulot devrait compenser les boulettes diètes pour chat domestique bien nourri quotidiennement ).

dimanche 24 février 2008

Salobreña


Le 12 février dernier, on décrivait sommairement Salobreña comme suit : Au sommet de la colline sur laquelle le village est assis se dresse un château imposant, dominant la mer d’un bleu indigo profond. Le village aux maisons d’un blanc éblouissant tapisse la colline tandis que des bougainvilliers abondent dans les ruelles escarpées.


Nous avons laissé l’auto à l’entrée du village et avons gravi la colline à pied en empruntant de petites rues typiques. Et les bougainvilliers étaient au rendez-vous. Et à chaque détour, des surprises : murs d’azulejos, patios fleuris, façades décorées de jardinières et d’assiettes de céramique et, en fond de scène, des points de vue saisissants sur la Sierra Nevada. Au sommet, nous avons visité la forteresse qui daterait du 10e siècle et qui fut l’une des luxueuses résidences des monarques nasrides ainsi qu’une prison royale. Nous avons également visité le petit musée archéologique qui ne présente pas beaucoup d’intérêt.


La descente de la colline s’est effectuée en vagabondant à gauche et à droite, selon l’inspiration du moment. Même décor enchanteur. Arrivés au pied de la colline, un petit problème s’est posé : nous n’avions aucune idée où nous étions par rapport à l’auto. Bien entendu, comme toujours, nous nous en sommes sortis avec honneur et gloire, la rédaction de cette chronique en témoignant éloquemment.

La p’tite vie avec ChicoChico

ChicoChico nous a adoptés définitivement. Il a dormi toute la nuit près de la porte d’entrée et a commencé à miauler dès qu’on s’est levé. Christiane l’a nourri et caressé et il s’est trouvé une niche confortable sur le rebord de la fenêtre d’où il peut nous voir à l’intérieur et où il s’étend paresseusement au soleil.

samedi 23 février 2008

Villa



Journée tristounette. Il pleut légèrement et c’est un peu frisquet (14 C) pour la Costa Tropical. On fait quelques provisions au village et on revient à la villa se la couler douce. Une partie de fléchettes pour bouger un peu suivie d'un peu de lecture devant un feu de cheminée crépitant sont les deux principales activités de cette fin de journée.

Demain, on ira à Salobreña, petit village blanc à quelques kilomètres d’ici.

La p’tite vie avec ChicoChico


Peu de temps après notre arrivée à la villa, un petit chat, tout mignon, est venu de temps en temps miauler près de la porte arrière. On ne le nourrissait pas car on se disait que, si la villa n’était pas louée pendant une certaine période de temps, le pauvre petit félin en souffrirait sûrement. Puis, on ne l'a plus vu pendant quelques jours ; peut-être s’était-il initié à la chasse...

L’arrivée de Christiane, qui aime bien les chats, a enhardi minet dans sa quête de lait et de nourriture. Tous les soirs depuis son arrivée, il est venu miauler à perdre l’âme (si les chats en ont une, évidemment). Hier soir, Christiane a donné du thon et du lait à ChicoChico et nous avons découvert que ce chat était complètement affamé. Malgré une grande quantité de nourriture et de lait, il semblait insatiable. Aujourd’hui, nous lui offrons de la nourriture pour chat et son appétit n’a pas encore diminué pour autant : il bouffe tout en un rien de temps et miaule sans cesse pour en avoir plus.

ChicoChico est également très affectueux. Il cherche les caresses de chacun d’entre nous mais surtout de Christiane. Nous croyons qu’il s’agit d’un chat qui aurait été abandonné par de récents locataires de la villa. Que lui arrivera-t’il après notre départ ? Il n’est pas encore question d’adoption internationale mais on surveille CriCri de près !
En attendant, la SPCA serait sûrement fière de nous.

vendredi 22 février 2008

Grenade


Les jours allongent. Nous sommes partis à 7 h 30, comme la dernière fois mais, cette fois-ci, il faisait presque clair.

Dès 8 h 30, on commence la visite de l’Alhambra : d’abord l’Alcazaba, cette forteresse austère entourée de murailles et flanquée de tours qui offrent un panorama magnifique sur Grenade et sur la Sierra Nevada. Nous entrons ensuite dans les Palais nasrides pour découvrir le cœur de l’Alhambra, le château rouge, palais universellement considérés comme les plus beaux palais arabes jamais conservés. Et c’est toujours aussi magnifique. Nous poursuivons par la visite sommaire du Palais de Charles Quint où nous visitons le Museo de la Alhambra et terminons par la visite du Generalife, le palais d’été du sultan et de la sultane.

Christiane est impressionnée et nous sommes heureux de découvrir des détails qui nous avaient échappés lors de notre visite avec Myriam et Claude.


Après un dîner sommaire près de l’auto dans le stationnement de l’Alhambra, nous prenons le mini-bus qui nous fait un tour de ville époustouflant dans les rues de la vieille ville et nous dépose à la Plaza San Nicolas. Un gitan chante une complainte à sa guitare et, avant de mourir de chagrin et de désespoir, il nous vend son CD 10 euros. Puis, nous descendons vers la ville en empruntant de petites rues étroites débouchant sur le souk grouillant d’activités en ce vendredi après-midi.


Nous faisons une pause au Il Caffè di Roma et y savourons un excellent … café, bien entendu.

À l’ombre de la cathédrale, trois guitaristes nous offrent un spectacle de grande qualité. Après avoir acheté leurs 3 CD (20 euros), ils recommencent leur concert avec enthousiasme pour notre plus grande joie et celle des autres badauds les entourant.

Retour à la villa en écoutant les CD. Bons enregistrements, belle musique.

La p’tite vie du vidéaste


J’ai malencontreusement enregistré les images de l’Alhambra tournées aujourd’hui sur celles du début de notre première journée à Séville. Quelle bévue ! Heureusement, mardi prochain, je pourrai partiellement réparer ma gaffe mais, comme on ne prévoit pas revisiter l’Alcazar, ni refaire un tour de ville en bus découvert, ces souvenirs sont totalement irrécupérables. Sniff ! Sniff !

jeudi 21 février 2008

Almuñecar



Le décalage horaire a finalement eu raison de Christiane qui n’a pu se lever avant 11 h 30 !! En début d’après-midi, nous sommes allés marcher dans les rues d’Almuñecar et sur la promenade qui longe la mer. Il fait beau, il fait chaud et il vente très fort. Les vagues viennent mourir sur la plage avec fracas.

Dîner à 14 h 30 sur la plage, à quelques mètres de la mer. Tortilla española (omelettes aux pommes de terre), salade et cerveza bien fraîche ont fait nos délices. Du restaurant, nous nous sommes rendus au petit jardin botanique où l’on trouve un grand nombre de plantes subtropicales, dont 400 espèces de palmiers. Belle journée pour Christiane et pour nous.

La p’tite vie à Almuñecar

En début d’après-midi, je me suis arrêté dans un café internet pour mettre le blogue à jour et vérifier si le problème des courriels était réglé. En quittant, j’ai laissé ma clé USB dans l’ordinateur de ce lieu très, très fréquenté. Ce n’est qu’au retour à la villa, vers 18 h 30, que je me suis rendu compte de mon oubli.

Sans attendre, je suis retourné au café internet. Le commis semblait aussi heureux que moi lorsqu’il m’a remis l’objet. Du bin bon monde, comme on dit.

Quant à Videotron, je retire mon Pas fiable ! qui concluait ma journée d’hier puisque tout fonctionne normalement aujourd’hui.

mercredi 20 février 2008

La Carretera del Suspiro del Moro


En guise d’initiation à l’Andalousie, nous avons refait le circuit de la Carretera del Suspiro del Moro. Dans un premier temps, les courbes serrées et les montées abruptes ont un peu effrayé Christiane. Après une courte période d’adaptation, la magie du décor a fait son œuvre. L’enchantement a été total. Pour nous, cette 3e virée dans les montagnes nous a permis d’en découvrir de nouvelles facettes qui nous avaient échappées les premières fois.


Demain, journée de récupération et visite de Almuñecar.

Nouvelle de dernière heure : Myriam et Claude se sont bien rendus à domicile. Vol sans histoire. Nous n’avons pu répondre à leur courriel car le site de Vidéotron ne permet plus l’envoi de messages (réception uniquement). Le même phénomène avait eu lieu en Italie. Pas fiable !

mardi 19 février 2008

Hasta luego y Bienvenido



Départ aux aurores sous un temps incertain. À 5h 30, les valises sont dans l’auto et on part vers l’aéroport de Malaga. L’autoroute est déserte et, à 7 h, les amis sont au comptoir de AirEuropa. Après les câlins d’usage, nous nous quittons émus, attendris et attendrons des nouvelles de leur retour dans la neige et le froid.

L’arrivée de Christiane est prévue pour 13 h. En attendant, nous nous rendons à Malaga pour visiter le Museo Picasso. Ce musée est consacré à l’artiste le plus influent du XXe siècle. Pablo Picasso est né à Malaga, ville dotée d’un riche patrimoine culturel. La collection est composée de 155 œuvres de Pablo Picasso offertes par la belle-fille et le petit-fils de l’artiste. La collection illustre les innovations révolutionnaires de Picasso, ainsi que la grande variété de styles, matériaux et techniques qu’il maîtrisait.

Puis à 13 h 20, Christiane franchit les portes de la salle des arrivées et semble très heureuse de nous retrouver. Autre moment tendre aujourd’hui. Nous revenons à la villa en longeant la Méditerranée : premières découvertes de l’Europe. Malgré l’apéro sur la véranda, le souper et le vin espagnol et un digestif sous les étoiles, Christiane ne sombre dans un profond sommeil qu’un peu avant minuit ! Grosse journée !

La petite vie avec Hertz

Avant de quitter l’aéroport, nous sommes allés au kiosque de Hertz pour connaître les procédures de remise de l’auto, légèrement accidentée, lors de notre départ. Nous sommes gentiment accueillis et on nous indique ce qu’il faut faire ou quels documents laissés si le comptoir n’est pas encore ouvert. ! No probema Señior!

lundi 18 février 2008

Préparatifs de départ de Myriam et Claude


Une deuxième journée sous le signe de la pluie, du vent et du froid. De la villa, on devine la mer, le brouillard la confondant avec le ciel gris. Ce doit être le chagrin éprouvé par les éléments qui assistent impuissants aux préparatifs de départ de Myriam et Claude. Deux semaines, ça passe vite, d’autant plus vite que les journées ont été bien occupées par des visites nombreuses et des excursions variées.

Hier soir, on a fait le bilan. Ils sont enchantés de leur séjour en Espagne. Tout a été à la hauteur et plus de leurs attentes. C’est ce qu’on appelle un voyage réussi ... pour eux et pour nous qui avons apprécié la compagnie de ces amis qui ont tout partagé avec nous (joies, fou-rires, déception, stress) depuis le premier jour.

Demain matin, à l’aube, ce sera le début du rapprochement graduel vers la blancheur du paysage québécois. Beau spectacle qu’il ne nous presse pas de revoir pour l’instant.

Christiane, apporte ta tuque !!

dimanche 17 février 2008

Ronda sous la pluie et le froid


Départ de Séville vers Ronda et Almuñecar. Aujourd’hui, la température est exécrable pour la première fois depuis notre arrivée en Espagne. Nous arrêtons à Ronda mais la visite est de courte durée car le vent, la pluie et le froid rendent notre périple fort désagréable.

On y retournera la semaine prochaine avec Christiane.

samedi 16 février 2008

Séville à 26° C


Petit déjeûner près de l’hôtel après avoir écouté Céline Galipeau nous relater la vie, les grandeurs et les misères du Québec et celles du monde en général. C’était le premier bulletin de nouvelles depuis le 26 janvier. On n’a rien manqué sauf, peut-être, les bordées de neige. On ne s’en plaindra pas car il fait 26° C cet après-midi à Séville. Tchike-Tchike ! Tchike ! Aye ! Aye ! Aye !

Journée splendide du début à la fin. Nous commençons par la visite du Real Alcazar. Il s’agit d’un ensemble palatal se remarquant, entre autres, par sa diversité architecturale. Certaines parties de l’Alcazar s’apparentent à l’Alhambra sans en avoir toute la magnificence. Petits et grands, les jardins, dessinés à diverses époques, occupent 80 % de la surface totale. L’eau y occupe aussi une place importante.


Nous faisons ensuite un tour de ville en bus découvert. Nous en revenons un peu déçus car le trajet est banal et ne nous révèle pas la Séville émoustillante que nous nous attendions à découvrir.

La pièce de résistance des visites de notre journée est, sans nul doute, la visite de la Giralda et de la Cathédrale. La taille de la cathédrale est impressionnante puisqu’elle est en fait la troisième du monde chrétien après St-Pierre du Vatican et St-Paul de Londres. Quant à la Giralda, symbole de Séville, elle offre une silhouette élégante et altière. Nous sommes montés au sommet, 34 étages en pente graduelle, et avons pu admirer Séville les cheveux au vent.

Soirée tranquille pour nous et soirée de flamenco pour Myriam et Claude : repas et spectacle très appréciés.

vendredi 15 février 2008

De Cordoue à Séville


Petit déjeûner dans la salle arabe de notre hôtel, l’Hostal El Reposo de Bagdad, et départ vers la célèbre Mezquita-Catedral, témoignage vivant de la foi des musulmans et des chrétiens. Cette immense mosquée cathédrale a été érigée entre le 8e et le 10e siècle sur l’emplacement d’une église wisigothique. Après la Reconquête, les chrétiens y ont construit une cathédrale gothique au cœur de ses délicats vaisseaux. On se trouve face à un édifice hétérogène fait de deux lieux de prière aussi grandioses que différents.

De retour à l’hôtel dans le quartier juif et départ vers Séville. À quelques kilomètres de Cordoue, nous visitons Medina Azahara, bâtie à flanc de colline et qui s’étage sur des terrasses. Les fouilles archéologiques entreprises depuis 1911 permettent aisément d’imaginer la splendeur de cet ensemble fastueux.


Nous arrivons à Séville vers 16h. Encore une fois, l’approche de l’hôtel s’avère une aventure périlleuse. La tension est présente. On laisse l’auto dans un parking souterrain près de l’hôtel que l’on rejoint à pied. On se rend sur la place de la cathédrale, on fait plusieurs photos, on flâne un peu puis, nous nous attablons sur une terrasse pour déguster quelques tapas et boire une sangria fraîche mais trop sucrée et peu ou pas alcoolisée. Décidément, la sangria au pays de la sangria est bien loin de la réputation qui la précède.


Après une bien trop longue attente, nous assistons à une procession religieuse dans les rues de la vieille ville. On transporte un immense Christ ensanglanté en chantant et en priant. Les badauds sont plus nombreux que les fidèles. Ça rappelle des souvenirs de notre enfance.

Ce soir, les rues de notre quartier sont bien animées : les jeunes ont envahi les restos et les bars à tapas, tant et si bien que nous ne trouvons aucune place disponible pour nous sustenter. Nous mangerons des pâtes dans un restaurant italien qui a élu domicile dans un bain arabe du 12e siècle.

jeudi 14 février 2008

La Saint-Valentin à Cordoue Olé ! Olé !


La Saint-Valentin à Cordoue Olé ! Olé !
Départ à 7 h de la villa en direction de Cordoue en passant par Jaen, premier producteur d’olives d’Espagne, par Andujar aux ruelles tortueuses et par Montoro (nom prédestiné !) lovée dans un méandre du Guadalquivir. À Cordoue, la visite de la Mezquita-Catedral doit être le clou de la journée puisque que nous quitterons demain matin pour Séville.



Nous n’avons pas vu Andujar ni ne sommes arrêtés à Montoro. La célèbre mosquée de Cordoue fermait ses portes lorsque nous y sommes arrivés. Par contre, nous avons visité amplement le centre-ville et avons fait un festin de tapas : thon et oignons, épinards à l’ail, crevettes et moules en salade, anchois, calmars, porc, pisto cordobès, patates sauce tomates et aubergines panées au miel, le tout arrosé de deux vins rouges de la région, un Yugo et un Llanos Palacio !!! On peut dire que la journée a bien fini.

La p’tite vie avant et à Cordoba


Nous étions à moins de 10 kilomètres de Andujar lorsque l’incident s’est produit : le pneu avant droit a crevé alors que nous roulions sur l’autoroute A-4. On se hâte de changer le pneu mais, comble de malheur, on se rend compte que la clé qui permettrait de retirer les écrous de la roue n’est pas de la bonne dimension. De plus, le pneu avant droit a une fissure importante qui ne permet pas de continuer notre route en toute sécurité. Un bon samaritain nous vient en aide en nous prêtant une clé (qui ne convient pas non plus). Par contre, son portable nous est d’un grand secours. La remorqueuse de Hertz arrive assez rapidement : suite au constat fait pas le représentant, il est convenu qu’on remorquera l’auto à Jaén (un recul de près de 40 km) et qu’un taxi nous y emmènera également. On nous fournira une nouvelle auto. Plutôt qu’une nouvelle auto, on change les deux pneus et nous repartons heureux et en sécurité enfin.

À Cordoue, l’affaire se corse. Nous avons une réservation dans un petit hôtel sympathique du centre-ville. Malgré le GPS, malgré les gens consultés, malgré les cartes que nous possédons, nous tournons en rond longtemps. Exténués, nous laissons l’auto dans un stationnement souterrain et prenons le taxi. Le premier mot du chauffeur fut de nous dire que ce n’est pas un endroit facile d’accès ! Bien sûr, il y est parvenu. Nous ne nous serions jamais aventurés là où il nous a conduits surtout que les rues sont réservées aux véhicules autorisés.

L’hôtel est charmant, la marche dans les rues et ruelles de Cordoue en soirée a été rafraîchissante, le repas a été remarquable.

mercredi 13 février 2008

Villa et préparatifs de départ

Santé revenue à la normale ce matin. Youppi ! Nous serons tranquilles aujourd’hui (pas très différent pour moi depuis dimanche) car, demain, nous partons pour notre grande virée vers Cordoue, Séville et Ronda. Près de 800 kilomètres. Nous serons de retour dimanche soir. Il se peut que le blogue accuse du retard.

mardi 12 février 2008

Villa et Salobrenia



Matinée consacrée à la mise à niveau du blogue et à quelques courses à Almuñecar.

En après-midi, Myriam et Claude vont visiter la petite ville voisine Salobreñia pendant que je dors … encore. Au sommet de la colline sur laquelle Salobreñia est assise se dresse un château imposant, dominant la mer d’un bleu indigo profond. Le village aux maisons d’un blanc éblouissant tapisse la colline tandis que des bougainvilliers abondent dans les ruelles escarpées. Myriam et Claude sont revenus enchantés de cette visite du petit village blanc voisin.

Nous y retournerons avec Christiane.

Photos de Myriam et Claude

La p’tite vie avec l’Opel

Nous avons communiqué avec la compagnie d’assurance de Visa pour connaître les procédures à respecter pour le règlement éventuel des dommages causés à l’Opel. Un copain, Claude T., m’avait rassuré à cet égard. La procédure est simple : Visa ouvre un dossier et Hertz aura le choix entre transiger directement avec Visa ou prélever le montant sur ma carte, lequel montant sera remboursé par la suite. Dossier clos pour l’instant. Merci Claude T.

lundi 11 février 2008

Les Alpujarras



Cette région du versant sud de la Sierra Nevada offre un spectacle différent de ceux que nous avons vus jusqu’ici. La A-348, route sinueuse et accidentée, nous a conduits dans les villages de Lanjarón, de Pampaneira, de Bubión, de Trevélez et de Bérchules, petits villages blancs accrochés aux flancs de montagnes abruptes et surplombant des vallées boisées. La région est bien arrosée, ruisseaux et rivières abondent colorant le paysage d’une riche gamme de verts. Des plateaux en escaliers d’un beau vert tendre servent de pâturage à des troupeaux de taureaux ou de vaches et nous croisons plusieurs bergers sillonnant ces montagnes avec leurs moutons ou leurs chèvres. Région bien nommée donc, car alpujarras signifie pâturages.

Jadis productrice de soie, la région est aujourd’hui réputée pour son jambon serrano, un jambon séché exceptionnel et pour ses jarapas, tapis confectionnés de façon traditionnelle dans ses nombreux ateliers de tissage. Nous avons goûté au jambon mais n’avons pu arrêter notre choix sur un tapis!

La p’tite vie à la villa


C’est Claude qui nous a conduits par monts et par vaux aujourd’hui.

Depuis deux jours, Pierre est au ralenti. Un peu de fièvre et beaucoup de fatigue. Encore quelques heures de sommeil réparateur et on retrouvera notre boute-en-train.

Gisèle

dimanche 10 février 2008

Villa, Nerja et Frigiliana


À la fin de la matinée, nous avons reçu la visite de la Señora Estivaliz Castillo et de sa nièce Maria Amélia. Elles sont venues constater l’état des travaux effectués hier ainsi que le pare-choc amoché de l’Opel et nous offrir leur aide en toutes circonstances.


En après-midi, Gisèle et moi sommes restés à la villa. Myriam et Claude sont partis en amoureux voir le Balcón de l’Europe à Nerja et le village Frigiliana un peu plus au nord. Le Balcón de l’Europe est un point de vue bâti sur les fondations d’un ancien fort qui s’avance au-dessus des eaux bleues profondes. D'après les amis, c’est un site intéressant sans plus.


Quant à Frigiliana, on dit que ce serait le plus beau village de La Axarquia. Comme il se faisait tard, ils n’ont pu apprécier le village à sa juste valeur. Nous y retournerons.

Photos de Claude.

samedi 9 février 2008

L’Alhambra et Grenade


Départ à 7 h 30, en pleine noirceur. Nous arrivons à l’ouverture du site et entamons notre journée immédiatement en visitant d’abord l’Alcazaba. C’est une forteresse austère entourée de murailles et flanquée de tours qui offrent un panorama magnifique sur Grenade et sur la Sierra Nevada. Ensuite, nous entrons dans le Palais de Charles Quint où nous visitons le Museo de la Alhambra et le Museo de Belles Artes.
Puis, nous entrons dans les Palais nasrides pour découvrir le cœur de l’Alhambra, le château rouge. Ce palais est universellement considéré comme l’un des plus beaux palais arabes jamais conservés. Et c’est magnifique. Nous avons cependant une déception puisque la Cour des lions, le joyau de ce palais est en rénovation.

Nous poursuivons nos découvertes et terminons par la visite du Generalife, le palais d’été du sultan et de la sultane.


Près de 5 heures plus tard, nous descendons vers Grenade et parcourons la Carrera del Darro, de la plaza San Ana au Paseo de los Tristes. Cette promenade nous conduit dans l’Albayzin, ce quartier typique de la ville qui constitue un belvédère privilégié sur l’Alhambra. Enfin, nous terminons notre journée à Grenade par la visite de la Chapelle royale où reposent les Rois catholiques.

Retour à la villa à 20 h 15. Crevés mais heureux.

vendredi 8 février 2008

La Carretera del Suspiro del Moro




Autre magnifique journée. Le soleil accomplit son œuvre de mieux en mieux. On entreprend notre randonnée de la Route du Soupir du Maure le cœur léger et la caméra battante. La route grimpe en serpentant sans fin et donne à voir des paysages sublimes et des à-pics toujours plus vertigineux et déchiquetés. Sur l’une des cimes, des adeptes de sport extrême se lancent dans le vide pour planer langoureusement sous leur aile protectrice. Pendant de longues minutes, ils montent, descendent, tourbillonnent et virevoltent pour leur plus grand plaisir et le nôtre. Plusieurs kilomètres plus loin et plus bas, ils atterrissent à regret. Tout un spectacle que de voir ces oiseaux multicolores flotter dans un décor de montagnes abruptes se découpant sur la Méditerranée au loin.



Nous avons apprécié cette journée de pur ravissement.

La p’tite vie à la villa


Au début de la matinée, on tente de rejoindre Estivaliz (fille) pour lui faire part de notre problème à la villa : pas de réponse. Pas de réponse non plus chez Amelia. Gisèle rejoint Francisco, le beau-frère qui ne parle qu’espagnol. Le message a été bien compris car, au retour, l’eau chaude était revenue.


Une première première : Claude, au volant de l’Opel, a gravi la côte d’entrée à la villa avec succès. Malgré la pression d’être observé par chacun de nous, il s’est vu décerné la mention Grande distinction.

Une deuxième première : l’eau de la piscine est à 16° C. Claude, pour se rafraîchir après ses émotions de conduite extrême, a effectué une entrée remarquée dans le bassin : ses cris ont ameuté le voisinage qui lui a pardonné … pour cette fois-ci !