Arriver ou partir de cette villa s’apparente toujours à une excursion dans la brousse… en haute montagne !!. Ça monte et ça descend à pic et ça tourne comme c’est pas possible. Hier matin, à quelques mètres de la sortie de la villa, après le premier tournant, notre unique voisin qui habite un peu plus haut dans la montagne, s’amène à toute vitesse et arrête à peu de distance de notre Opel Zafira aux pneus avant presque lisses (en F-1, ils ne sont plus acceptés dans cet état). De toute évidence, je dois reculer tout en tournant dans cette pente très abrupte. Le moteur cale, les roues tournent sous la voiture, le moteur cale encore et après quelques cabrioles et de la fumée bleue qui s’élève des pneus et du pot d’échappement, je recule, je tourne, je stoppe et le bonhomme passe en esquissant un petit geste de la main. Une fois n’est pas coutume, dit-on.
Eh bin oui, mon vieux ! Ça devient une coutume. Ce matin, même scénario. Ça part mal une journée. Maintenant, j’espère le rencontrer en montant la côte. J’ai hâte de le voir zigonner à reculon à son tour. Et moi aussi, je lui ferai un petit signe de la main et, en prime, j’y ajouterai un petit sourire de satisfaction. Des fois, là, là …
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