Décidément, il va falloir cesser de parler de voyage. Nous ne sommes pas en voyage. Du moins pas comme en Italie, en France, en Chine, etc. où, du matin (tôt) au soir (tard), nous consacrions tout notre temps et toutes nos énergies à découvrir les dessus et les dessous des lieux et des gens (les dessous ??) que l’on fréquentait insatiablement. Non, en Espagne, dans cette villa surplombant la Méditerranée, notre rythme de vie est très ralenti. Nous ne sommes jamais pressés de partir le matin.
Qu’avons-nous fait aujourd’hui ? Nous sommes allés à l’Officia de Turismo, nous avons cherché une charcuterie fine, nous avons acheté quelques victuailles et quelques bouteilles de vin, nous avons refait notre trajet à l’envers car nous avions perdu nos documents de l’Office du Tourisme (oui, oui, on les a retrouvés sur le trottoir), nous avons déambulé dans les ruelles du centre historique, nous nous sommes arrêtés dans deux cafés internet, le premier ne nous ayant pas informés qu’il fermait 20 minutes après notre arrivée, nous avons lu nos messages, mis à jour le blogue, téléchargé quelques photos de Gisèle, et ceci et cela. Vraiment, ça ne mérite pas une chronique quotidienne. Mais, mon Dieu (ou mon Allah ! ou mon Bouddha, si vous préférez), que ça fait du bien de vivre ainsi. Est-ce que nos hôtes s’adapteront à ce rythme où alternent de mémorables excursions dans l’arrière pays et des moments de petites découvertes dans les villages tout près ?
Demain, nous allons à Grenade et devrons nous lever tôt pour la première fois depuis une semaine. Rien qu’à y penser …
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire